Des votes et des votes... L'échec du référendum
Le 25 octobre dernier rassemblait le peuple uruguayen, appelé à voter à l'occasion des élections présidentielles. Lors de ce vote, en dehors du vote électoral à proprement parler, étaient soumis au vote des citoyens deux référendums: le premier visait à donner (ou non) le droit aux uruguayens résidant à l'étranger de voter (un vote consulaire ou épistolaire) aux élections présidentielles, droit dénié jusqu'à présent. Le deuxième, portant sur l'annulation de la Loi dite de Caducité de la prétention punitive de l'état, dite loi de "Point final" ou "d'impunité". Cette loi "extorquée" au Parlement par l'autorité militaire à son départ du pouvoir en 1986 a longtemps été interprété de fait par les gouvernements élus jusqu'en 2005 comme une loi empêchant la révision de tous les actes militaires ayant eu lieu pendant la dictature militaire, y compris les actes commis à l'encontre des droits de l'homme (et les tortures, les d